Si le ministre veut faire référence aux postes d’enseignants, les titulaires sont répartis depuis 1959 dans la proportion 80 %/20 %, ce qui n’a été remis en cause par aucun ministre, y compris dans les périodes où cette proportion favorisait l’enseignement privé. De plus, si l’on tient compte de l’ensemble des enseignants présents devant les élèves, en y incluant donc les non-titulaires, les suppressions massives de postes qui frappent les collèges et les lycées, 20 000 depuis 2002, touchent beaucoup plus brutalement le public que le privé. Ce qui contribue à alimenter la demande des familles vers le privé.
Si, par contre, le ministre fait référence à l’investissement, il faut lui rappeler que la dernière tentative de remise en cause de la loi Falloux, celle de F. Bayrou en 94, a conduit plus d’1 million de personnes dans la rue et le ministre à renoncer à son projet.
Enfin G. de Robien considère l’école catholique privée comme faisant partie de l’Ecole de la République. Il oublie tout simplement que l’enseignement privé n’est pas directement placé sous l’autorité de la République et que d’ailleurs il se revendique de règles propres : par exemple la loi sur le voile ne s’applique pas à l’enseignement privé.
Le SNES demande au ministre de faire dans les délais les plus brefs toutes les mises au point nécessaires.
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Dernière mise à jour : vendredi 5 décembre 2008