Libre Pensée du Pas-de-Calais

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Publié : 26 avril 2007

La réponse de Ségolène Royal à la Libre Pensée Nationale

Ségolène Royal estime que "l’équilibre" actuel est suffisant concernant la laïcité et refuse d’envisager "une modification de la Constitution ou l’abrogation de lois qui ont été validées à la Libération", considérant ainsi que les lois Pétain participent pleinement de la définition institutionnelle de la laïcité...
Autre déception, le refus de "mettre en cause ce point d’équilibre qui a été trouvé en matière scolaire", pourtant clairement favorable au développement de l’enseignement privé au détriment de l’école laïque. Au moins s’engage-t-elle à ne pas aggraver les choses...
En revanche, la candidate affirme clairement son rejet du délit de blasphème et son attachement à la liberté de conscience.

Réponse brève esquivant un certain nombre de questions (accès aux medias des autres choix philosophiques, ingérence des religions dans l’espace public...). Vision plutôt attentiste et conservatrice de la laïcité. Elle estime qu’existe un « équilibre » entre Séparation et garantie du libre exercice du culte grâce à la loi de 1905 et aux lois suivantes. Refus d’étendre pourtant cette loi de séparation à l’Alsace Moselle et à l’outre-mer. Concernat les dérogations à la loi de 1905 (Alsace-Moselle, Guyane...)elle affirme que « leur suppression soulèverait plus de problèmes qu’elle n’en résoudrait ».

Elle est attachée au « point d’équilibre qui a été trouvé en matière scolaire ». Ne se prononce pas pour abroger les dernières dispositions antilaïques introduites par la loi de décentralisation de 2004. Semble, de fait, avoir renoncé à la revendication laïque « Fonds publics à l’école publique, fonds privés à l’école privée ». Heureusement elle estime que le délit de blasphème est « contraire à notre constitution laïque. »

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Réponse adressée par Ségolène Royal au questionnaire de la Libre Pensée nationale