Vous êtes ici :
Accueil du site
> Archives du site
> Analyses de la constitution européenne
/B_que_rubrique>
/B_principale_breve>
Articles
-
Net, clair et sans bavure, le résultat du 29 mai 2005 est désormais sans appel : le corps électoral a fait savoir, par une intense participation, son opposition absolue au projet de Traité constitutionnel européen.
Ce rejet est incontestable, la détermination des électeurs a entraîné leur mobilisation. La Fédération nationale de la Libre Pensée se réjouit de cette affirmation démocratique. En effet, on a assisté depuis 1983 à une désaffection croissante de la participation électorale, du (...)
-
Le Pas-de-Calais est le département qui a le plus massivement rejeté le projet de traité constitutionnel européen.
-
Dans son préambule, la Constitution Européenne parle des droits inviolables et inaliénables de la « personne humaine ». Il y est écrit : « S’inspirant des héritages culturels, religieux et humanistes de l’Europe, à partir desquels se sont développées les valeurs universelles que constituent les droits inviolables et inaltérables de la personne humaine ». La charte européenne des droits fondamentaux, désormais partie intégrante de la Constitution Européenne (partie II), parle aussi (...)
-
La COMECE est la Commission des Episcopats de la Communauté Européenne, véritable lobby du Vatican auprès des institutions européennes.
Voici un morceau de bravoure de cléricalisme chrétien : publié en mars 2005, ce texte vante les mérites d’une constitution européenne permettant aux organisations chrétiennes d’intervenir dans la réflexion sur le modèle social européen. Et l’on sait que le modèle porté par l’Eglise catholique a conduit au bûcher et à l’intolérance fanatique. L’article I-52 (...)
-
Dans le cadre du Forum Social Européen, la Fédération Syndicale Unitaire 59-62 propose un débat :
"éducation et syndicalisme dans le Traité de Constitution Européenne"
Samedi 14 MAI 2005 à partir de 15 h00
MAISON POUR TOUS
81 Bd Jacquard
CALAIS
avec la participation de :
- Jacky Hénin Député européen, Maire de Calais
- Hélène Flautre Députée européenne, conseillère municipale d’Arras
- Frédéric Lordon CNRS, Bureau d’économie théorique et appliquée
- Olivier FERRAND délégué (...)
-
Cet article est paru dans l’édition du 29 avril 2005 de L’Humanité sous le titre « Peine de mort : « La » faute du président Giscard ». Seul l’intertitre a été rajouté par nos soins. ------
L’article II-62 de la charte, intitulé « Droit à la vie », établit que « nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté », mais la déclaration annexée 12 indique : « La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force (...)
-
Précision apportée par le webmestre du site :
Cet entretien avec un des rédacteurs de la charte des droits fondamentaux adoptée en 2000 est très intéressant car il replace son insertion dans la constitution dans une perspective précise et politique. Pourquoi certains passages ont-ils été modifiés ? Pourquoi certains articles sont-ils "expliqués" par des annexes ? Comment la cour de justice européenne interprétera-t-elle ces droits ? Les réponses de ce juriste sont éclairantes et plutôt (...)
-
L’abolition du Peuple, pouvoir constituant
En République, qu’est-ce que la Constitution, sinon l’organisation raisonnée et publique de la liberté que veut le peuple. La Constitution supposant un pouvoir constituant, celui-ci ne peut être que le Peuple. Elle procède du souverain, le peuple. Souverain, le peuple est l’unique Auteur de la Constitution. Par son acte constituant, le peuple naît sujet historique et politique. Quand le peuple ne peut s’assembler, il autorise ses représentants à (...)
-
le texte ci-dessous est un extrait de l’entretien que le leader de gauche allemand Oskar Lafontaine a accordé au journal L’Humanité.
L’Humanité :
Oskar Lafontaine, vous habitez la Sarre, à quelques encablures du territoire français. Comment vous détermineriez-vous si, transporté par hypothèse quelques kilomètres plus loin, vous aviez à vous déterminer par oui ou par non sur la constitution européenne ?
Oskar Lafontaine.
Ce serait pour moi une décision difficile à prendre parce que je suis (...)
-
Cet entretien avec Georges Debunne, ancien président de la Confédération syndicale européenne (CES), a été réalisé le 15 mars 2005 par Herwig Lerouge pour l’hebdomadaire belge Solidaire.
Vous avez poussé un cri d’alarme en lançant un appel à s’opposer à la Constitution.(...)Qu’est-ce qui risque de s’aggraver ?
Georges Debunne. : Permettez-moi d’abord de dire que mon grand espoir est que cette Constitution ne soit pas approuvée. J’espère beaucoup de la France. Le Parti Socialiste y (...)
-
Georges Debunne a été, de 1968 à 1982, secrétaire général de la Fédération Générale des Travailleurs Belges (FGTB) , comptant actuellement 1,2 millions de membres. C’est un ancien président de la Centrale Générale des Services Publics (CGSP), et il est un des fondateurs de la Confédération Européenne des Syndicats (CES). Vice-président et président de la CES de 1973 à 1985, il fonde, en 1993, la Fédération Européenne des Retraité(e)s et des personnes âgées (FERPA). Il en est actuellement (...)
-
La Centrale Générale des services Publics (CGSP) se positionne contre la constitution européenne avec d’autant plus de force que, pour l’instant, en Belgique, la ratification par referendum n’est pas acquise. Le mode de ratification est toujours en débat.
NON AU PROJET DE CONSTITUTION EUROPENNE ET A L’EUROPE LIBERALE !
OUI A LA SECURITE SOCIALE ET AUX SERVICES PUBLICS !
Le mercredi 23 mars 2005, la CGSP a tenu son congrès fédéral statutaire. Le refus vigoureux de l’orientation libérale (...)
-
Contrairement aux religions, l’avortement n’est pas reconnu par la constitution européenne. Loin d’être un hasard anecdotique, cette absence est un fait politique majeur : un droit essentiel des femmes européennes est ainsi rayé de la loi fondamentale. Cette non-constitutionnalisation de l’avortement implique que ce droit n’est pas essentiel et qu’il peut donc être remis en cause selon les traditions nationales diverses des Etats membres.
Article II-62 : Droit à la vie
« 1. Toute personne a (...)
-
Cet article a été rédigé par Philippe Lestang, militant du SNES-FSU. Il connaît très bien les questions internationales et en particulier européennes car il a participé à de nombreuses rencontres intersyndicales et altermondialistes à ce niveau.
La seule modification apportée par la Libre Pensée du Pas-de-Calais est d’avoir cité in extenso les articles évoqués. Cela n’enlève rien à la qualité de la démonstration, bien au contraire...
Cette constitution menace directement nos services (...)
-
Le vendredi 18 mars 2005, la Fédération nationale de la Libre Pensée française, la National Secular Society du Royaume-Uni, accompagnées par l’Union Internationale Humaniste et Laïque (IHEU), ont été reçues par le Docteur Michael Weninger, conseiller politique du Président Barroso (chargé des relations avec les Eglises, Religions et Humanismes) au Berlaymont, siège de l’Union européenne.
L’objet de cette entrevue était d’obtenir des réponses précises au mémorandum déposé par la NSS et la (...)
-
Le texte qui suit est extrait d’un texte écrit par Laurent Mafféis sous le titre " Une Constitution européenne qui tourne le dos à la laïcité" sur le site Faire le jour Ce texte a été initialement publié dans le numéro 3 de la Revue Pour la République sociale. La Libre Pensée du Pas-de-Calais le publie pour la qualité de son argumentaire.
L’abandon in extremis d’une référence explicite à « l’héritage chrétien » dans la Constitution européenne ne doit pas dissimuler les multiples (...)
-
L’Humanité : Les travaux de la Convention pour l’avenir de l’Europe ont été marqués par une immixtion directe des Églises, et en particulier du Vatican, dans le débat sur le projet de constitution européenne. L’abandon in extremis de la référence à Dieu et à « l’héritage chrétien » signifie-t-il que le projet, en l’état, est vierge d’atteintes au principe de laïcité ?
Henri Pena-Ruiz :
Pas tout à fait. Le Vatican, ainsi que certaines Églises protestantes, ont exercé une pression (...)
-
Plusieurs articles remettent en cause le principe de séparation des Églises et de l’État.
La laïcité a-t-elle un avenir en Europe ? La question est brutale, outrancière même diront certains, toujours prompts à dénoncer les « vieilles barbes laïcardes » ou « les ayatollahs de la laïcité ». Pourtant, à la lecture de la constitution européenne, il apparaît que ce principe pourrait bien faire les frais du « consensus » qui permis la rédaction du texte qui sera soumis à référendum dans quelques (...)
-
En janvier 2004, lors de son dernier congrès, la section départementale FSU du Pas de Calais avait exigé la tenue d’un référendum sur le projet de constitution européenne. La décision de faire ratifier cette constitution signée à Rome par les chefs d’Etat et de gouvernement en octobre dernier est une victoire de la démocratie.
Organisation syndicale responsable, la FSU doit s’exprimer sur un texte constitutionnel qui engage l’avenir des salariés, des citoyens.
Organisation syndicale (...)
-
La Conférence Intergouvernementale (CIG) des 17 et 18 juin 2004 a entériné le projet de traité institutionnel de l’Union européenne. Ce projet est soumis à la ratification des 25 pays qui composent actuellement l’Union européenne.
A la lueur des élections du Parlement européen du 13 juin 2004, force est de constater que les électeurs ont manifesté un rejet massif du rôle et de la politique des institutions de l’Union européenne par l’immense majorité des peuples et des nations. Comment (...)